Rapport Très Détaillé sur les Successions de Mohamed, Larbi, Dahbia et Cherif

Analyse Séparée Par Chapitres et Formules Mathématiques

SOMMAIRE

  1. Introduction Générale
  2. Chapitre 1 : Succession de Mohamed
    1. Contexte
    1. Héritiers Potentiels
    1. Formule Mathématique (Coefficient de Parenté)
    1. Conclusion
  3. Chapitre 2 : Succession de Larbi
    1. ContexteFils Unique : MohamedFormule Mathématique (Lien Père-Fils)
    1. Conclusion
  4. Chapitre 3 : Succession de Dahbia
    1. Contexte
    1. Fils Unique Survivant : Larbi
    1. Formule Mathématique (Répartition Épouse-Fils, si besoin)
    1. Conclusion
  5. Chapitre 4 : Succession de Cherif
    1. Contexte
    1. Épouse (Dahbia) et Fils (Larbi)
    1. Formule Mathématique (Fard + Aceb)
    1. Conclusion
  6. Conclusion Générale
  7. Bibliographie / Références

1. INTRODUCTION GÉNÉRALE

Dans la succession musulmane, les héritiers se répartissent entre héritiers réservataires (fard) et héritiers universels (aceb), suivant un ordre défini (articles 153 et 154 du Code de la famille algérien). Nous présentons ici quatre successions majeures :

  • Mohamed (décédé en 2007)
  • Larbi (décédé en 1971)
  • Fodil Dahbia (décédée en 1943)
  • Cherif (décédé en 1934)

Pour chacune, nous examinons :

  1. Le contexte (héritiers présents).
  2. La répartition selon la charia et le Code de la famille algérien.
  3. Une formule mathématique (coefficient de parenté) qui illustre la notion de “taux sanguin” ou de proximité de parenté.

2. CHAPITRE 1 : SUCCESSION DE MOHAMED

2.1. Contexte

  • Mohamed Cherfaoui décède en 2007, sans enfant, ni père, ni frère survivant.
  • On applique l’article 153 (catégories d’héritiers aceb).
  • Les candidats se trouvent dans la 4ᵉ classe (oncles paternels du père ou leurs descendants).

2.2. Héritiers Potentiels

  • Plusieurs collatéraux se situent au même degré.
  • L’article 154 précise qu’à égalité de degré, on privilégie le lien le plus fort (double lien).

Pourquoi Rachid Hérite ?

  • Rachid possède un double lien (paternelle + maternelle), contrairement aux autres qui n’ont qu’un lien simple.
  • Il évince donc tout collatéral de même degré.
  • Conclusion : Rachid est l’héritier universel (aceb) de Mohamed.

2.3. Formule Mathématique (Coefficient de Parenté)

Pour estimer le coefficient de parenté RR entre Mohamed et Rachid :

RMohamed-Rachid=Runique,1+Runique,2R_{\text{Mohamed-Rachid}} = R_{\text{unique},1} + R_{\text{unique},2}

  • Ligne 1 : via Ahmed + Wardiya (paternelle pour Rachid) et Larbi + Cherif pour Mohamed.
  • Ligne 2 : via Fatima + Djouher (maternelle) pour Rachid et Cherif + Dahbia pour Mohamed.

Chaque ligne, on applique :

Runique=12(gA+gB)R_{\text{unique}} = \frac{1}{2^{(g_A + g_B)}}

  • Rachid se situe 3 ou 4 générations après Dahbia/Cherif, Mohamed 2 générations, etc. Le résultat combiné est ~ 62,5 %.

2.4. Conclusion

Mohamed décède sans héritiers directs. Rachid, grâce à son double lien, est prioritaire. La formule mathématique confirme un taux sanguin élevé.

3. CHAPITRE 2 : SUCCESSION DE LARBI

3.1. Contexte

  • Larbi Cherfaoui (fils de Cherif et Dahbia) décède en 1971.
  • Il laisse un fils unique, Mohamed.

3.2. Fils Unique : Mohamed

En droit musulman, si le défunt laisse un fils, celui-ci est héritier universel (aceb) et évince tout autre collatéral. Pas besoin de recourir à l’article 154, car il n’y a pas de concurrence. Mohamed recueille la totalité.

3.3. Formule Mathématique (Lien Père-Fils)

Le coefficient de parenté entre Larbi et Mohamed est évidemment 50 % (parent-enfant direct). Mais dans le cadre successoral, on n’a pas besoin de comparer avec d’autres collatéraux, puisque le fils prime automatiquement.

RLarbi-Mohamed=0.5R_{\text{Larbi-Mohamed}} = 0.5

(Ce n’est pas une formule de partage, mais une simple illustration du lien parent-enfant.)

3.4. Conclusion

Larbi décède en 1971. Son fils unique, Mohamed, hérite de la totalité, sans concurrence.

4. CHAPITRE 3 : SUCCESSION DE FODIL DAHBIA

4.1. Contexte

  • Fodil Dahbia décède en 1943, mariée à Cherif (décédé en 1934), laissant un fils survivant : Larbi.
  • Sa fille Djouher est déjà décédée (1929).

4.2. Fils Unique Survivant : Larbi

En droit musulman, si la défunte laisse un fils unique, il hérite de la totalité ou du reliquat après parts fard (s’il y avait d’autres héritiers). Ici, Djouher est déjà morte, Cherif est déjà mort, donc Larbi recueille la totalité de Dahbia.

4.3. Formule Mathématique (Répartition Épouse-Fils, si besoin)

Si Cherif avait été vivant, Dahbia étant décédée, on aurait pu faire un calcul plus complexe. Mais ici, c’est Larbi seul. Le coefficient de parenté entre Dahbia et Larbi est 0.5 (mère-fils). Il n’y a pas de concurrence, donc pas de part fard pour un autre héritier. Larbi reçoit tout.

4.4. Conclusion

Après 1943, Larbi détient la totalité de l’héritage de Dahbia. Puis, Larbi meurt en 1971, et Mohamed hérite, etc.

5. CHAPITRE 4 : SUCCESSION DE CHERIF

5.1. Contexte

  • Cherif décède en 1934, laissant :
    • Son épouse, Dahbia,
    • Son fils survivant, Larbi (fille Djouher étant déjà décédée en 1929).

5.2. Épouse (Dahbia) et Fils (Larbi)

En droit musulman :

  • L’épouse hérite 1/8 s’il y a un descendant (Larbi).
  • Le fils est aceb, prend le reliquat (7/8).

5.3. Formule Mathématique (Fard + Aceb)

  1. Part Fard :
    1. Épouse (Dahbia) = 1/8.
  2. Part Aceb :
    1. Fils (Larbi) = reste (7/8).

Patrimoine Cherif=1\text{Patrimoine Cherif} = 1 Dahbia=18,Larbi=78.\text{Dahbia} = \frac{1}{8}, \quad \text{Larbi} = \frac{7}{8}.

5.4. Conclusion

Cherif meurt en 1934. Dahbia prend 1/8, Larbi 7/8. Ensuite, Dahbia décède en 1943, Larbi récupère la part de Dahbia, etc.

6. CONCLUSION GÉNÉRALE

  1. Mohamed (2007) : Décédé sans enfant, c’est Rachid (double lien) qui hérite.
  2. Larbi (1971) : Son fils unique, Mohamed, recueille la totalité.
  3. Dahbia (1943) : Son fils unique survivant, Larbi, hérite.
  4. Cherif (1934) : Épouse Dahbia = 1/8, Fils Larbi = 7/8.

Au final, on observe une chaîne : Cherif (1934) → Dahbia (1/8) + Larbi (7/8), puis Dahbia (1943) → Larbi (tout), puis Larbi (1971) → Mohamed (tout), puis Mohamed (2007) → Rachid (double lien). Les formules mathématiques (fard + aceb, coefficient de parenté) illustrent la logique du droit successoral musulman et l’importance de la proximité (fils, fils unique) ou du double lien à égalité de degré.

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