les femmes de la famille n’héritent pas de Mohamed en tant qu’héritières universelles (aceb), car la présence d’un héritier mâle au même degré ou plus proche les exclut selon le droit successoral musulman. Il n’y a par ailleurs aucun motif de part fard (part réservataire) pour elles (ex. pas de fille, pas d’épouse, etc.).
Explication en Détail
- Situation de Mohamed (décédé en 2007)
- Mohamed n’a ni enfant (fils ou fille),
- Ni père vivant,
- Ni frère ou sœur survivant,
- Pas d’épouse.
- La succession se recherche donc dans la classe d’héritiers aceb (descendants de l’oncle paternel du père).
- Femmes possibles :
- Filles de Salah, filles de Khider, femmes de la descendance de Ali et Malha, etc.
- Toutes ces femmes se trouvent dans la ligne collatérale et ne peuvent hériter en aceb si un héritier mâle au même degré ou plus proche existe.
- Exclusion par l’Héritier Mâle
- Article 153 du Code de la famille algérien privilégie d’abord les descendants mâles.
- Article 154 précise qu’à égalité de degré, on regarde la force du lien (double lien
- les femmes (cousines, nièces, etc.) n’entrent pas en lice pour l’aceb.
- Aucune Part Fard pour Elles
- Les femmes peuvent hériter fard si elles sont épouse, fille, mère, sœur…
- Mais Mohamed n’a ni épouse, ni fille, ni mère, ni sœur survivante.
- Les “cousines” ou “tantes” féminines ne reçoivent pas de fard (il n’existe pas de part coranique pour une cousine au même degré).
- Conclusion
- Les femmes de la famille n’héritent pas de Mohamed : ni en fard, ni en aceb, car un héritier mâle au même degré ou plus proche les exclut.
En somme, selon la loi musulmane (et le Code de la famille algérien), les femmes ne peuvent hériter dans la succession de Mohamed en présence d’un héritier mâle aceb plus proche ou au même rang, et elles ne disposent pas non plus d’un statut fard dans ce cas (puisqu’elles ne sont ni épouse, ni fille, ni mère, ni sœur).
Pourquoi la descendance des 3 filles de Ali (décédé en 1911) n’est pas concernée par la succession de Mohamed
1. Contexte : Qui est Ali ?
- Ali (décédé en 1911) est un membre de la lignée paternelle élargie de la famille Cherfaoui, mais pas un ascendant direct de Mohamed (décédé en 2007).
- Ali a eu 3 filles (Lakri, Fatma, Aldjia).
2. Principes de Base du Droit Successoral Musulman (Aceb)
- Ordre de priorité : Les héritiers aceb sont classés selon la lignée paternelle (fils, petit-fils, père, frères, oncles, etc.).
- Exclusion des femmes en présence d’un homme du même degré : En aceb, une femme ne peut hériter si un héritier masculin de même rang existe.
- Degré de proximité : Plus on est proche du défunt dans la lignée paternelle, plus on a la priorité à l’héritage. Les collatéraux éloignés ou sans lien masculin direct sont exclus.
3. Raisons d’Exclusion des 3 Filles d’Ali
- Elles sont des femmes
- Dans la succession aceb, les femmes n’entrent pas si un homme du même degré ou plus proche existe.
- Même si elles étaient dans la lignée paternelle (descendantes d’Ali), elles se retrouveraient exclues en présence d’un héritier masculin plus proche ou plus fort (double lien, par exemple).
- Ali decede en 1911
- Ali ne peut pas être un héritier direct de Mohamed.
- Ses filles n’ont pas un lien direct avec Mohamed qui les placerait dans la catégorie aceb.
- Elles se situent dans une lignée collatérale féminine, très éloignée de Mohamed.
- Elles ne figurent pas dans la ligne paternelle directe
- Les 3 filles d’Ali ne sont ni filles ni sœurs ni oncles paternels de Mohamed.
- Elles ne peuvent donc pas prétendre à l’héritage aceb de Mohamed, car elles ne relèvent pas de la catégorie d’héritiers universels (fils, père, frères, oncles…).
- Absence d’un droit fard
- Les femmes peuvent hériter en tant qu’héritières réservataires (fard) si elles sont la fille directe, la mère, l’épouse, la sœur.
- Les 3 filles d’Ali ne sont rien de tout cela pour Mohamed (ni mère, ni fille, ni sœur, ni épouse).
4. Confirmation Légale et Religieuse
- Code de la Famille (Algérie, art. 153-154)
- Art. 153 : hiérarchie des héritiers aceb (lignée paternelle masculine).
- Art. 154 : à égalité de degré, on privilégie le lien le plus fort.
- Les 3 filles d’Ali ne sont pas dans cette hiérarchie d’héritiers universels masculins.
- Coran et Hadith
- “Le plus proche exclut le plus éloigné.”
- “Donnez à chacun son droit, puis le reste revient au mâle le plus proche.”
- Les filles d’Ali n’ont pas de lien prioritaire avec Mohamed, et elles sont de surcroît des femmes, donc exclues en aceb.
5. Conclusion
Les 3 filles de Ali (1911) ne sont pas concernées par la succession de Mohamed (2007) parce qu’elles :
- Ne figurent pas dans la lignée paternelle masculine directe.
- Sont femmes, exclues en aceb en présence d’hommes plus proches.
En conséquence, leur descendance n’entre pas non plus dans la succession de Mohamed, respectant ainsi le Code de la famille et la charia.